Cet article date de plus de quatorze ans.

Deux cadres de la Société nouvelle de panification retenus contre leur gré ont été libérés samedi matin

Un délégué syndical CGT informé l'AFP que le directeur de l'usine et le DRH du groupe belge andemoortele (propriétaire de la société) séquestrés depuis vendredi 19h00 dans leurs bureaux, avait été libérés samedi vers 04h00.Un accord a été trouvé sur un calendrier des négociations qui débuteront lundi sur la question sensible de la prime de départ.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
La Société nouvelle de panification (SNP) est installée à Coufouleux,dans le Tarn.

Un délégué syndical CGT informé l'AFP que le directeur de l'usine et le DRH du groupe belge andemoortele (propriétaire de la société) séquestrés depuis vendredi 19h00 dans leurs bureaux, avait été libérés samedi vers 04h00.

Un accord a été trouvé sur un calendrier des négociations qui débuteront lundi sur la question sensible de la prime de départ.

Les positions de départ avant le début des discussions restent diamétralement opposées: la direction ne veut pas verser de prime complémentaire alors que les salariés demandent 80.000 euros de prime de départ par salarié et trois mois de salaire par année d'ancienneté, selon la CGT.

La Société nouvelle de panification (SNP) de Coufouleux (Tarn) a annoncé début avril la fermeture de son site industriel de production de pain, pâtisserie et viennoiserie, qui compte 53 salariés à Coufouleux et 18 à Niort (Deux-Sèvres). Une autre société de 9 employés, Panalog, qui assurait la maintenance, doit également fermer.

Un porte-parole de la SNP a affirmé que la direction en était à son 10e jour de négociations dans le cadre du plan social et qu'elle "essayait de trouver des solutions". Il a souligné que la fermeture de l'usine était liée à la situation économique et à la crise.

Le juge des référés du tribunal de grande instance d'Albi a suspendu le 18 mai le plan de fermeture de l'entreprise faute de justification économique.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.