Dette en hausse, croissance nulle : les derniers chiffres de l'Insee
Selon l'institut de la statistique, la dette publique en France a augmenté de 72,4 milliards d'euros au premier trimestre 2012. Par ailleurs, la croissance sera nulle sur cette période, comme prévu.
L'Insee a publié une série de données vendredi 29 juin. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques, la dette a gonflé de 72,4 milliards d'euros au premier trimestre 2012, alors que la croissance sera bien nulle sur cette période, comme prévu.
• La dette gonfle
Quelque 3,3 points du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre : c'est l'augmentation de la dette publique de la France au sens des critères européens de Maastricht, selon l'Insee. Elle a ainsi augmenté de 72,4 milliards d'euros au premier trimestre 2012 par rapport à la fin décembre 2011, pour s'établir à 1 789,4 milliards d'euros fin mars. Soit 89,3% du PIB.
Il y a un an, la dette cumulée de l'Etat, des collectivités locales et de la Sécurité sociale atteignait 84,5% du PIB. Cette progression s'explique par une hausse de l'endettement de l'Etat et des administrations de Sécurité sociale, tandis que les dettes des administrations publiques locales ont diminué.
• La croissance est inexistante
Après une faible croissance au dernier semestre 2011 (+0,1%), l'Insee a par ailleurs confirmé son estimation d'une croissance nulle au premier trimestre 2012. Il indique encore que le pouvoir d'achat des ménages a été "quasi stable", reculant légèrement de 0,1% sur les trois premiers mois de 2012, après s'être déjà replié de 0,2% lors du trimestre précédent.
• La consommation des ménages est en hausse en mai
Dans un dernier communiqué, l'institut affirme toutefois que la consommation des ménages français est restée en hausse en mai. Elle a affiché une progression de 0,4% après avoir augmenté de 0,7% en avril. Cette progression est notamment liée à celle des achats automobiles (+1,9%) et des achats de textile-cuir (+11,1%).
Ces hausses compensent le net repli de la consommation en énergie (-3,3%), après un rebond de 11,1% en avril, ainsi que la baisse de la consommation de biens d'équipement du logement (-1,4%) et le léger recul de l'alimentaire (-0,3%).
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