Chirac nie les emplois fictifs
Jacques Chirac conteste qu'il y ait pu avoir des emplois fictifs à la mairie de Paris du temps où il la dirigeaitJacques Chirac conteste qu'il y ait pu avoir des emplois fictifs à la mairie de Paris du temps où il la dirigeait
Dans une interview diffusée intégralement jeudi matin sur Europe 1, l'ancien président affirme que ces emplois "avaient tous une raison d'être pour la ville".
Jacques Chirac affirme, dans un extrait diffusé dès mercredi soir, qu'il ira "lui-même s'expliquer devant le tribunal avec sérénité et détermination" et qu'il n'avait "rien à se reprocher".
Le parquet, qui avait requis un non-lieu général dans l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, ne fera pas faire appel du renvoi de M. Chirac devant le tribunal correctionnel.
"La juge a estimé devoir me renvoyer devant le tribunal correctionnel. J'ai simplement pris acte de sa décision même si naturellement je conteste ses analyses ou son analyse. J'irai donc tout naturellement, comme tout citoyen a le devoir de la faire, m'expliquer devant le tribunal (...) avec sérénité et détermination car je n'ai rien à me reprocher", a déclaré Jacques Chirac, dans sa première interview depuis que la juge Xavière Simeoni a décidé, vendredi, de le renvoyer devant la justice dans une affaire d'emplois de complaisance à la Ville de Paris à l'époque où il était maire (1977-1995).
"Je souhaite que personne ne fasse un appel quelconque", a-t-il poursuivi en référence à la possibilité qu'avait le parquet de Paris d'interjeter appel de la décision de Mme Simeoni jusqu'à mercredi. Jacques Chirac souhaite aussi "que le procès tarde le moins possible, autant que c'est possible avec la justice".
Comme on lui demandait sur Europe 1 s'il irait lui-même devant le tribunal, il a répondu: "J'irai naturellement moi-même devant le tribunal." "Je suis prêt à m'expliquer devant la justice de mon pays, c'est tout à fait naturel", a-t-il insisté.
"Je le dois aux Français, qui m'ont accordé leur confiance", a aussi souligné l'ancien chef de l'Etat dans un autre entretien à paraître jeudi dans Le Figaro. "Je souhaite pouvoir établir rapidement la réalité des faits et que cette page soit définitivement tournée", ajoute-t-il en souhaitant à nouveau qu'il n'y ait pas appel.
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