10 centimes de plus le steak haché, c'est que pourraient payer les consommateurs. Dans ce marché parisien, les clients semblent résignés. "Si c'est pour la qualité on veut bien une petite augmentation", témoigne une cliente. Quant au boucher, il n'exclut pas d'augmenter ses prix : "Si ça augmentait de beaucoup, oui, on serait obligés bien sûr, on ne pourrait pas suivre. Si c'était vraiment minime, quelques centimes, on subirait la hausse aujourd'hui."La canicule, cause de cette augmentationLa canicule : voilà la raison de cette hausse annoncée. Dans le Cantal, il n'y pas eu une goutte d'eau depuis deux mois. Des prairies grillées, plus de fourrage et pas de réserves. Un éleveur est obligé d'acheter de la paille à un prix exorbitant. "Habituellement sur le Cantal, elle était vendue à cette époque entre 80 et 85 € tonnes, aujourd'hui, dans le mois qui va suivre, elle va largement passer les 100 € tonnes", explique-t-il. L'association Coop de France réclame aux distributeurs de réduire leur marge : pour l'instant, ni les industriels ni la grande distribution n'ont donné suite à la demande.