20% des stations-service ont des problèmes d'approvisionnement en raison des mouvements sociaux en France
La France compte quelque 12.300 stations. Environ 2.500 seraient donc concernées, selon le président de l'Union française des industries pétrolières. Le retour à la normale ne sera pas immédiat mais "on est dans la dernière ligne droite", a indiqué Jean-Louis Schilansky jeudi matin sur France Info.
Successivement, les ministres de l'Ecologie et de l'Intérieur ainsi que le secrétaire d'Etat aux Transports ont rendu hommage aux chauffeurs des camions-citernes qui travaillent à alimenter les stations-service et ont appelé les automobilistes à ne pas faire de 'pleins' de précaution.
Le ministre de l'Energie Jean-Louis Borloo avait annoncé dimanche que la situation se dégraderait lundi en raison du repos obligatoire imposé le dimanche aux chauffeurs de citernes par la législation sur le transport de matières dangereuses.
Toutefois, plus aucun dépôt de produits pétroliers n'était bloqué en France lundi, a indiqué Jean-Louis Schilansky, le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
Le retour à la normale à la pompe n'est pas pour tout de suite
Le site internet Zagaz recense jeudi lui 24% des stations encore en manque d'un ou plusieurs carburants, contre 27% mercredi après-midi.
Le retour à la normale devrait prendre encore un peu de temps, l'Ufip tablant sur le début de la semaine prochaine. "On est dans la dernière ligne droit", résume M. Schilansky. Il faudra tenir compte du week-end qui se profile, celui de la Toussaint, avec lundi 1er novembre férié, l'un des plus chargés sur les routes dans l'année.
De leur côté, les transporteurs, par la voix de la Fédération nationale des transports routiers, estiment que le retour à la normale prendra au moins "deux ou trois semaines", pointant une hausse du prix des carburants de 10 à 15%.
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