On a envie de savoir si les Brésiliens sont impatients de voir la compétition commencer? On a bien sûr vu ces images de manifestations et de violences il y a 48 heures.
F. Lothaire : Oui, ici, la Coupe est dans tous les esprits. Difficile de ne pas croiser dans les rues un Brésilien qui ne soit pas supporter de l'équipe nationale. Mais cela, c'est au moment du coup d'envoi des matches. Quand on parle de l'organisation de la Coupe du monde, le discours est tout autre, les Brésiliens sont agacés par les travaux, tous les moyens dépensés. Et surtout, à cause des nombreuses revendications sociales qui n'ont pas été prises en compte. Les Brésiliens n'ont pas vraiment l'esprit à la fête.
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