Feuilleton 4/5 : "Une vie de pompier"

Des associations maintiennent ces traditions vivantes, à travers les confréries de chaque saint.

Ce sont des fêtes identitaires, les Limousins s'y reconnaissent, les habitants récents, en y participant, entrent dans notre culture.

Ces rassemblements pleins de ferveur attirent aussi les touristes tous les 7 ans.

La suite de notre feuilleton: depuis le début de la semaine, nous suivons les sapeurs-pompiers de Paris. En 2013, ils ont reçu 2 millions d'appels : un record historique. Mais attention, si vous ne les alertez pas à bon escient, vous les détournez peut-être d'une intervention beaucoup plus urgente.

Le feu a pris très vite dans cette benne à ordures. Les pompiers de Montrouge ont été appelés pour la 3e fois cette nuit. Même si les flammes sont vite maîtrisées, la fumée à elle seule peut être nocive pour les habitations.

Ce qui est dangereux c'est que quelques poubelles se retrouvent par exemple à l'intérieur du hall.

L'intervention à peine terminée, Alban et ses coéquipiers sont appelés ailleurs.

Feu de poubelle, rue Victor Hugo.

En moins de 10 minutes, les pompiers sont sur place. Rapidement, les lances sont déployées. Après la soirée de match, les incendies s'enchaînent.

Quand ils nous voient, ça les excite donc il peuvent continuer.

Cette nuit-là, 17 feux similaires à Paris et une partie de sa banlieue. De retour à Montrouge, les pompiers profitent d'une accalmie pour gagner une ou deux heures de sommeil. Dormir mais rester prêt à repartir. Pour ça, ils ont leur petite astuce.

Mon pantalon sur mes bottes, quand je vais me réveiller, ça va me permettre de mettre le pantalon directement, c'est un gain de temps surtout la nuit.

Dans toute la caserne, extinction des feux. Le lendemain matin, moment solennel, tenue de feu de rigueur, alignement millimétré pour la cérémonie des morts au feu.

La tradition, une fois par semaine, dans les 77 casernes des sapeurs-pompiers de Paris. On cite les noms des morts en service.

Adjudent-chef Eluard.

Mort au feu.

Adjudent-chef Belier.

Sergent Pélot.

Honorer les morts pour ne pas oublier le risque du métier.

C'est quelque chose qu'il faut avoir en tête.

Vous y pensez parfois.

On n'a pas le temps d'y penser. Le lundi matin on s'en rappelle, on sait que ça peut arriver.

Etienne et ses coéquipiers partent pour une urgence dans un café du 14 e arrondissment de Paris.

Vous avez fait un malaise.

Il a pratiquement perdu l'équilibre.

Vous n'avez pas bu.

Hier.

Beaucoup ? La quantité ? Un verre, deux verres, une bouteille.

L'homme de 60 ans a des antécédents médicaux, les pompiers préfèrent la prudence.

Le plus prudent est d'aller à l'hôpital. Vous pouvez marcher jusqu'au camion î.

L'assistance aux personnes, c'est près de 75 % des interventions des pompiers de Paris. Très souvent, ce ne sont pas des urgences.

On est quand même un service de premiers secours, on a la double-casquette, de l'assistance au personnes, ça arrive que les gens soient dans une détresse psychologique.