Feuilleton 1/5 : "Une vie de pompier"
Notre feuilleton maintenant nous emmène dans le quotidien des sapeurs-pompiers de Paris. puisque ces hommes sont des militaires de carrière. Il n'y a aucun bénévole. Ils sont donc très professionnels, surentraînés, Une compagnie de 60 hommes est installée à Montrouge.
Ils interviennent toutes les 60 secondes. 8.000 sapeurs-pompiers qui couvrent Paris et une partie de sa banlieue.
On part pour une reconnaissance d'appartement. Une dame ne répond pas depuis quelques jours, on va s'assurer si elle est dedans ou pas. C'est les pompiers.
Attention, je casse! incapable de bouger après une chute. Elle est désorientée.
A l'intérieur, ils découvrent une femme âgée, couchée par terre.
Est-ce que vous avez des douleurs quelque part.
Oui, mais après la chute, là.
Non, c'est pas une chute.
Y a combien de temps que vous avez fait ça.
2011. Quand vous sentez une douleur, vous lui dites.
Ça chatouille comme ça.
Vous n'aimez pas ? D'accord. Montrouge, 3e compagnie Le jour se lève, la garde commence. Ils sont 20 et pour les prochaines 24, 48 ou 72 heures, c'est ici qu'ils vont vivre et travailler. Etienne Brisset fait partie des caporaux-chefs. Après une nuit de train, il arrive de Toulouse où vit sa famille.
Tu vas commencer ta garde.
Oui, à 7H45. Le temps de se laver.
Depuis qu'il s'est engagé il y a 4 ans, sa vie est rythmée par les déplacements, les interventions et les gardes.
C'est la routine, on a l'habitude toute l'année de prendre des gardes. Après, c'est le boulot des interventions qui décide comment va se passer la journée. Mais j'ai plus vraiment d'appréhension à prendre une garde. Sinon on serait stressé toute l'année. On attend de voir ce qui vient.
La garde commence par une vérification complète du matériel.
Les sous-pulls de feu, qu'on met sous la veste. Avec des mitaines. Et la cagoule, sous le casque. Je voulais surtout vérifier ça. C'est complet. Il reste l'appareil respiratoire a vérifier.
Ça pèse combien ça.
Ça fait 20 kilos.
Une charge que les pompiers de Paris doivent être capables de porter dans des conditions extrêmes. Pour tester leur forme au quotidien, un exercice redoutable, auquel tous doivent se soumettre.
En premier, la planche. Marche. Montez.
A 2,40 m du sol, ce bout de bois est une institution. Les pompiers doivent se hisser à la seule force des bras.
Le matin, en tenue de feu, et après manger en tenue normale.
C'est un peu difficile.
C'est une habitude.
La fatigue accumulée peut rendre l'épreuve difficile pour certains. Soudain. Sirene.
L'entraînement est interrompu. Direction la station de métro de la mairie de Montrouge. Les pompiers seront confrontés à un exercice exceptionnel.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.