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Feuilleton 1/5 : "Suivez le cirque" : en compagnie des artistes Pinder

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vidéo : 48min
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Article rédigé par franceinfo
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Notre feuilleton maintenant vous emmène dans l'univers des clowns et des acrobates, sur la piste. On va faire un voyage sur les routes de France avec le cirque Pinder. Une véritable entreprise avec 750 représentations par an et 150 salariés. Il ne faut que quelques heures pour monter le chapiteau.

Sur la route de Normandie, ils avalent des kilomètres en rangs serrés. Des camions, des hommes, des bêtes et le chef en tête.

C'est ouvert.

Quand Frédéric débarque sur une place avec ses 4 km de convoi.

Je ne vais pas passer par là, je vais faire le tour. Je peux arriver a passer mais je ne veux pas accrocher le portail.

Une réputation, ça se soigne. Ici sera le cirque, une ville dans la ville. Avec un chef de tribu qui place tout le monde et chacun.

Attends.

Frédéric a sa ville dans la tête.

Les lions ici, derrière la ménagerie, les éléphants là. Toutes les caravanes des artistes en bas. Les otaries ne doivent pas être très loin du chapiteau.

Sale temps pour monter le chapiteau. Les hommes sont durs à la tâche. Monteurs, soudeurs et mécaniciens, de la tôle et de la sueur. En 3 heures, la messe est dite, enfin presque.

On arrive avec nos paillettes, nos chaussures blanches et tout ça.

Un coup de baguette magique et la gadoue devient paillette. Le cirque ne serait pas le cirque sans les étoiles dans les yeux et monsieur Loyal.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, chers enfants, soyez les bienvenus.

De près, on dirait un gamin.

Place au cirque.

Frédéric a troqué les camions contre les lions. Le dompteur a les fauves dans la peau. Il a élevé ceux-là depuis leurs naissances en captivité, 15 ans de complicité. Avec l'illusion qu'un tigre peut être vu comme un agneau. Monsieur Loyal nous invite à la gourmandise.

A l'extérieur, vous pouvez déguster crêpes, gaufres, frites, boissons fraîches et autres friandises.

Monsieur Loyal est un personnage. Il ne faut pas faire n'importe quoi avec.

Il doit être comment.

Très sérieux, sympathique avec le public.

Dehors, le soleil a fini par percer. Nicolas n'est pas à la fête. Il en a plein la casquette. Il gère tout : la mécanique et les hommes. Et les hommes, parfois, ne marchent pas a la baguette. Ce n'est pas facile de faire comprendre au patron qu'ils restent des fauves.

Il faut des planches en bois pour que les lions montent dessus. Celui qui fait les planches en bois est bourré dans sa couchette. Ce n'est pas normal, ce sont les chefs qui trinquent encore une fois.

Nicolas temporise.

Cela arrive, c'est difficile.

Il y a de la tension dans l'air aujourd'hui. On sort les lions blancs pour une répétition. Tout le monde se tient à l'écart. Des lions pas tout a fait sauvages, pas encore bien dresses. Ils sont à l'affût, le dompteur est tendu.

Je me fais le plus discrète possible, je me fonds dans le décor.

Son homme va se mesurer aux bêtes demain.

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