Cet article date de plus de treize ans.

Valentin : le couple de suspects ne <I>"reconnaît pas les faits"</I>

Le suspect numéro un, confondu par son ADN, et sa compagne n'ont toujours pas reconnu les faits. A l'issue de leur garde à vue, les deux marginaux, qualifiés d'{"illuminés"} par les enquêteurs, devraient être mis en examen pour {"homicide sur mineurs de moins de quinze ans avec actes de torture et de barbarie"}.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
&nbsp; (Radio France © France Info)

Les enquêteurs tentent de vérifier si le couple de marginaux, engagé dans une folle errance à travers la France, a pu commettre d'autres meurtres. Pour l'instant, "ils tiennent des propos très incohérents sur une mission divine qu'ils seraient venus effectuer depuis l'Australie", pour "résoudre des problèmes internationaux", selon le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière.

Stéphane M., dont l'ADN correspond à celui relevé notamment sur le corps et les vêtements de la jeune victime, a été décrit par les enquêteurs comme un "psychopathe" "inquiétant, parlant avec les yeux exorbités". Il souffrirait depuis plusieurs années d'un "délire de persécution", selon sa mère, interrogée par l'AFP.

"Cela fait des années qu'avec son amie, il souffre de délire de persécution", a t-elle expliqué : "Ils ont dû le prendre (Valentin) pour quelqu'un qui leur voulait du mal et c'est comme cela que cela a dû se déclencher. (...) Pour moi, c'est sûr que c'est un problème de cet ordre, ils ont besoin d'être soignés."

Selon la mère du suspect numéro un, le couple est "fusionnel": "Ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre, mais c'est elle qui dirige le couple". Elle, c'est Noella H., la compagne de Stéphane, décrite par le procureur comme "un peu plus lucide que l'homme". Son degré d'implication devra être précisé. Elle "pourrait n'être mise en examen que pour non-dénonciation de crime, aucun témoin ne l'ayant vue" le soir du meurtre, a-t-il déclaré.

Les deux marginaux ont été interpellés hier après-midi en Ardèche et placés en garde à vue, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Valentin, 11 ans, tué à coups de couteau jeudi dernier à Lagnieu (Ain). Leur garde à vue prendra fin demain, en début d'après-midi. Ils devraient ensuite être mis en examen pour "homicide sur mineurs de moins de quinze ans avec actes de torture et de barbarie".

Anne Jocteur Monrozier, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.