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Une information judiciaire ouverte après une décharge de Taser mortelle

Une information judiciaire va être ouverte pour homicide involontaire après le décès d’un étudiant en novembre dernier révèle France Bleu Orléans. Âgé de 21 ans, le jeune homme avait reçu une décharge de Taser quelques heures avant sa mort.
Article rédigé par Justine Cohendet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Illustration © MaxPPP /)

La procureure de la république d’Orléans l’a annoncé mercredi aux parents de la victime décédée après avoir reçu une décharge de Taser. Une information judiciaire va être ouverte pour homicide involontaire, neuf mois après la mort de Loïc Louise, un jeune réunionnais, a révélé France Bleu Orléans.

Un soulagement pour le couple qui a parcouru près de 11.000 kilomètres en avion pour rencontrer la magistrate. "Mon fils n’avait pas d’arme, il était seulement saoul. Pour moi, il y a eu une erreur" , a déclaré  le père de la victime, Johny Louise.

 

Etudiant à Orléans, Loïc Louise avait reçu le 3 novembre une décharge de Taser à la fête de Ferté-Saint-Aubin, dans le Loiret. Une soirée, très arrosée, qui avait dégénéré. Les gendarmes avaient été appelés pour une bagarre entre la victime et ses cousins. Ils avaient alors jugé nécessaire l’utilisation du Taser pour calmer Loïc Louise, violent et ivre au moment des faits.

Il y a eu non-assistance à personne en danger selon l'avocat de la victime

Quelques heures après avoir reçu la décharge, le jeune homme s'était éteint à l’hôpital d’Orléans. L’autopsie menée sur son corps avait conclu à une mort par étouffement suite à un arrêt cardio-respiratoire. Pour l'instant, le Taser n’a pas été mis directement en cause.

 

Pour l’avocat de la victime il reste des zones d’ombre sur la cause exacte de la mort du jeune réunionnais. "C’est une bonne chose que le parquet pousse à connaître la vraie vérité" . La décharge aurait été notamment trop longue. "Le Taser c’est un cycle de 5 secondes et, là, cela a duré 17 secondes."  Mais pour l’avocat, il y a également eu non-assistance à personne en danger. Selon lui, les gendarmes auraient dû davantage s'inquiéter de l'état de santé du garçon après qu’il a reçu la décharge électrique.

 

   

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