Le policier, âgé de 48 ans, est un brigadier-majorqui, à la fin de son service lundi soir, après avoir fermé les portes du tribunalde grande instance de Lyon, s'est rendu dans le dépôt. C'est là -oùpassent et patientent les prévenus- que le policier travaillait et c'est làqu'il s'est donné la mort, avec son arme de service. C'est ce qu'expliquel'UNSA police, le syndicat auquel ce major adhérait.Selon le syndicat, l'homme n'aurait paslaissé d'indices pour expliquer son geste. Il parlait toutefois beaucoup de sesproblèmes. Il avait déjà fait une dépression nerveuse et ce serait d'ailleursla raison pour laquelle il a changé de poste il y a quelques mois pour venirtravailler au tribunal."Cette dépression n'était pasentièrement liée à son travail, c'est une somme de choses" , reconnaît-t-on à l'UNSA. Ce suicide arrive quelquesheures seulement avant une journée de mobilisation de certains policiers. Unautre syndicat, Unité-SGP-Police, organise en effet des rassemblements à Pariset en province pour la défense des salaires et de meilleures conditions detravail.