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Un enseignant interpellé pour des "propositions déplacées" à une élève

Il lui aurait envoyé des photos de lui dénudé. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un enseignant d'un collège de Marly (Moselle) a été placé en garde à vue pour des "propositions déplacées" à une élève. (GOOGLE MAPS /  FRANCETV INFO )

Un enseignant de 60 ans d'un collège de Marly (Moselle) a été placé en garde à vue pour des "propositions déplacées" à une élève. Selon la chaîne de télévision i-Télé, le professeur aurait transmis par courriel des photos de lui dénudé à l'une de ses élèves, âgée de 14 ans.

Il a été remis en liberté mardi 31 mars dans l'attente d'investigations complémentaires, ont annoncé à l'AFP des sources policière et judiciaire. Le ministère de l'Education a précisé que l'homme avait été suspendu le 3 février par mesure conservatoire.

Corruption de mineure présumée

"Il y a des examens à valider, l'enquête n'est pas terminée", a indiqué à l'AFP un porte-parole du commissariat de Metz, en confirmant des informations d'i-Télé.  "La qualification pénale retenue est corruption de mineure, c'est-à-dire des propositions déplacées, mais en aucun cas des agressions sexuelles", a-t-il poursuivi.

Le procureur de Metz a expliqué que "les outils informatiques du professeur" devaient faire l'objet d'examens complémentaires, évoquant des supposés "échanges scabreux".

Des nouveaux signalements

Une semaine après l'interpellation d'un directeur d'école, à Villefontaine (Isère), près de Lyon (Rhône), écroué pour viols sur plusieurs élèves, l'Education nationale affiche sa fermeté. Elle a reçu de nouveaux signalements. "Un certain nombre de cas nous sont signalés parce que l'affaire de Villefontaine a, d'une certaine façon, libéré la parole, ce qui est une bonne chose", a affirmé la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem. Elle en a ainsi mentionné "quatre ou cinq", sans pour autant donner de détails.

"Nous ne traitons rien à la légère, nous vérifions avec le parquet", a-t-elle ajouté. Et pour le moment, un seul cas s'est avéré être une véritable condamnation. Le rectorat de Rennes a ainsi annoncé la suspension "immédiate" d'un professeur d'éducation physique et sportive, condamné en 2006 "pour détention de l'image d'un mineur présentant un caractère pornographique".

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