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Un collège de région parisienne fermé après une agression

Le personnel du collège Jean-Lurçat, de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, a exercé son droit de retrait aujourd'hui à la suite de l'agression du principal adjoint. Il n'a pas été blessé, mais ses agresseurs ont été identifiés. Un acte de violence qui repose la question de la violence en milieu scolaire.
Article rédigé par franceinfo
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Le collège Jean-Lurçat, à Saint-Denis, en région parisienne, sera fermé aujourd'hui. Non pas à cause de la grève nationale, mais parce que le personnel a décidé d'exercer son droit de retrait. Tout comme au lycée Adolphe-Chérioux, dans le Val-de-Marne début février, c'est un affaire d'agression dans l'enceinte de l'établissement qui a provoqué cette réaction. Cette fois, il ne s'agit pas d'un élève, mais du principal adjoint.

L'agression a eu lieu hier. Le principal adjoint voulait interdire l'entrée à deux jeunes garçons extérieurs à l'établissement. Furieux, ils s'en sont pris à lui. Ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'est que le fonctionnaire, ancien professeur d'EPS, est un judoka chevronné. Il a donc réussi à maîtriser l'un de ses deux adversaires. Le second l'a insulté et a tenté de lui administrer plusieurs coups de pieds, qu'il a pu parer.

Les surveillantes qui se trouvaient là n'ont rien pu tenter et la conseillère d'éducation a même dû leur interdire d'intervenir de peur qu'elles ne prennent des coups. L'agression n'a cessé que grâce à l'intervention de quelques professeurs et de parents d'élèves.

Les deux agresseurs n'ont pas été appréhendés, mais ils ont été identifiés. C'est la première fois qu'un tel évènement se produit dans cet établissement, et le personnel, les élèves et les parents sont sous le choc. Le collège restera fermé toute la journée.

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