Trois mises en examen dans l'affaire du Stade Français
Ca ne va pas redresser les finances du Stade Français, qui risque de se retrouver déclassé, mais la procédure judiciaire suit son cours. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux, suite aux plaintes déposées par les dirigeants du club de rugby.
A la suite de quoi, trois personnes ont été mises en examen. L'une d'elles, un Camerounais, est celui qui s'est présenté comme le mandataire en France de la fondation canadienne qui devait reprendre le Stade Français, la Facem (Fondation pour l'amélioration des conditions de l'enfance dans le monde). Il aurait garanti un apport de 12 millions d'euros aux finances du club. Bernard Laporte, l'ancien sélectionneur national et ancien ministre des sports, nommé administrateur du Stade Français, s'était associé à la Facem pour reprendre le club.
_ Mais rien n'est jamais venu. Et pour cause. Les papiers que la fondation avait présenté à Bernard Laporte étaient des faux.
Le dirigeants du club, Bernard Laporte, donc, et Max Guazzini, ont porté plainte pour escroquerie contre la Facem. Mais le club est en péril. Il a jusqu'à lundi pour combler un déficit de cinq millions d'euros et présenter un budget prévisionnel viable à la Direction nationale d'aide, de contrôle et de gestion (DNACG).
La ministre des sports, Chantal Jouanno, a reçu les disirgeants du club hier. Elle a assuré qu'elle allait voir comment aider et sauver le Stade Français, “mais ce n'est pas le rôle du ministre des Sports de trouver des partenaires”, a-t-elle ajouté.
Grégoire Lecalot, avec agences
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