Trois ans et demi de prison ferme pour le supporter marseillais

Avant et après la rencontre de Ligue des champions Atletico Madrid-OM le 1er octobre, des violences avaient opposé policiers espagnols et supporters marseillais.
_ Santos Mirasierra s'est rapidement retrouvé placé en détention préventive.

Lors de son procès (à Madrid), le parquet avait requis huit ans d'emprisonnement pour "troubles à l'ordre public" et "violences en
réunion envers l'autorité ayant entraîné des blessures".

Santos Mirasierra est accusé, entre autres, d'avoir jeté un siège du stade sur un policier (ce qu'il conteste) et d'en avoir bousculé un autre.

C'est donc finalement à trois ans et demi de prison ferme qu'il s'est vu condamné. Son avocat Gilbert Collard a rapidement considéré cette peine comme "déraisonnable" et "d'une sévérité inouïe".

Santos Mirasierra devrait faire appel de cette décision.
_ Celle-ci devrait fédérer un peu plus dans leur soutien les supporters marseillais, qui depuis son arrestation n'ont de cesse, durant les rencontres, de réclamer sa libération. Comme d'ailleurs le staff du club.

Enfin, cette peine laisse présager d'un match retour électrique, mardi soir au stade Vélodrome de Marseille. La sécurité devrait y être renforcée.
_ Dans la soirée, le groupe des supporters, les Ultras, a appelé tous les fans marseillais à ne pas entrer dans le stade. “Si nous étions dans la tribune, nous pensons que nous ne pourrions pas empêcher les débordements. On continue d'appeler au calme mais on ne sera pas responsable de ce qui pourrait se passer dans le stade.”

Matteu Maestracci