Dans un lycée de l'Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, le soir du 14 avril, plus de deux cents filles de 12 à 17 ans étaient kidnpapées par des hommes armés. Elles auraient été emmenées au Tchad et au Cameroun et mariées de force pour dix euros. Les responsables de cet enlèvement, les islamistes de Boko Haram, ont toujours clamé leur rejet de l'éducation des femmes.Le samedi 3 mai, la diaspora nigériane se mobilisait dans plusieurs villes américaines pour réclamer la libération de ces deux cent trente-quatre lycéennes. Sur place aussi, des manifestations se multiplient ces derniers jours pour dénoncer l'inaction du gouvernement nigérian : "[Ces enfants] ont disparu, et on n'a aucune information cohérente sur les moyens mis en oeuvre pour les retrouver et les libérer."