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Vidéo "Cash Investigation" : quand la vidéosurveillance se met au vert

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Cash Investigation. Quand la vidéosurveillance se met au vert
Cash Investigation. Quand la vidéosurveillance se met au vert Cash Investigation. Quand la vidéosurveillance se met au vert
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Dans cet extrait de "Cash investigation" diffusé lundi 21 septembre, on découvre qu’un petit village de l'Aude s’est suréquipé en caméras. Pourtant, il n’y a pas de délinquance dans cette commune, juste quelques marginaux.

Les aberrations de la vidéosurveillance. Rennes-les-Bains est une riante station thermale du pays cathare, dans l'Aude, entre Pyrénées et Méditerranée. En son mitan coule une rivière et il fait bon vivre pour les 180 habitants que compte le village. C’est calme, très calme. Pourtant avec ses sept caméras, le ratio par habitant à Rennes-les-Bains est plus élevé qu’à Paris ou que dans les villes les plus sensibles de la Seine-Saint-Denis. 

Ni délinquants ni criminels

La commune a dépensé 60 000 euros, la moitié de son budget, pour se procurer ce dispositif de vidéoprotection. Pourquoi ? Il y a trop de "peluts" dans la commune, des "poilus" en patois local. En clair, des "marginaux". Mais ni délinquants ni criminels. Heureusement, car les caméras ne fonctionnent pas la nuit : l’infrarouge, c’est trop cher.

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