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Vidéo "13h15". Nice : "Le carnaval peut panser les douleurs. J'en avais besoin, comme tout le monde..."

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Temps de lecture : 2min - vidéo : 3min
VIDEO. "13h15". Nice : "Le carnaval peut panser les douleurs. J'en avais besoin, comme tout le monde..."
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Article rédigé par France 2
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A quoi peut servir le carnaval de Nice, sept mois après l’attentat terroriste du 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais ? Certainement pas à oublier le drame qui a éprouvé la ville. Peut-être à partager le plaisir de se retrouver, toutes générations et origines confondues. Pour vivre des instants de joie et reprendre des forces, tout simplement… Extrait de "13h15 le samedi" du 25 février.

Alors, ce char ? "Il est super bien", disent deux enfants époustouflés en voyant passer le dragon de Cédric dans les rues de Nice livrées au carnaval. Devant le plus gros mastodonte du bruyant et coloré bestiaire qui défile, leur grand-mère affirme ravie : "Il est énorme et beau celui-là !"

La joie des petits et des grands est présente pour l’édition 2017 de cette manifestation traditionnelle, à la réputation mondiale, qui s’achève samedi 25 février après deux semaines de festivités. Et seulement sept mois après l’attentat terroriste du 14 juillet 2016 qui avait tué 86 personnes et blessé près de 500 autres sur la promenade des Anglais.

"Ce qui est important, c’est de bien vivre tous ensemble" 

Qui aurait pu penser, après le drame qui a éprouvé Nice, qu’une aussi belle fête ait pu se dérouler ? A quoi peut bien servir le carnaval dans de telles circonstances ? "Ça peut panser les douleurs et faire aussi du bien au moral, répond cette spectatrice qui a emmené ses petits-enfants voir le défilé. Ça met de la gaité et de la bonne humeur. J’en avais besoin comme tout le monde. Ce qui est important, c’est de bien vivre tous ensemble."

Après avoir consacré près de six mois à fabriquer son immense dragon avec son équipe, Cédric affirme : "Etre au cœur d’une attraction comme ça qui donne le sourire aux gens et de la joie aux enfants, qui dansent et s’amusent, c’est notre plus belle récompense." Ce soir-là, aucune alerte en ce qui concerne la sécurité. L’ombre funeste du 14 juillet 2016 s’est éloignée…

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