: Vidéo "13h15". Nice : le carnaval comme une douleur de plus ou, au contraire, comme une thérapie...
Fallait-il ou non organiser l’édition 2017 du carnaval de Nice, sept mois après l’attentat terroriste du 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais ? Pour certains, la fête a ravivé le souvenir du drame. D’autres y ont puisé une énergie nouvelle pour lutter contre la peine…
L’édition 2017 du carnaval de Nice s’achève samedi 25 février après deux semaines de défilés et de liesse populaire. Cette manifestation traditionnelle s’est déroulée cette année sous très haute surveillance après l’attentat terroriste du 14 juillet 2016 qui avait tué 86 personnes et blessé près de 500 autres sur la promenade des Anglais.
Alors, la fête… comme une douleur de plus ou, au contraire, comme une thérapie ? Cédric est un carnavalier qui a préparé pendant six mois avec son équipe un impressionnant dragon, la plus grosse bestiole du carnaval. Si la première sortie dans les rues en pleine effervescence est parfois un peu rock, "ça l’est tout particulièrement cette année", précise-t-il en faisant passer sa création par les multiples points de contrôle de sécurité.
"Ça fait du bien quand on montre ce qu’on fait"
"Il y a des choses à surveiller à tout instant : les manœuvres, le mobilier urbain, l’allure… et après, ça commence à sentir l’aboutissement", explique Cédric en pleine concentration, tandis qu’un membre de son équipe précise : "On travaille cinq ou six mois sur le carnaval et les chars. Ça fait du bien quand on montre ce qu’on fait."
Le bestiaire de mastodontes multicolores traverse la ville jusqu’à l’enceinte sécurisée de la manifestation. Une pluie de confettis s’abat sur les spectateurs aux yeux écarquillés. "On espère que les gens vont s’amuser et que ce sera mémorable", dit Cédric dont le dragon, figure du défilé niçois, symbolise la détermination de la ville face au drame.
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