Terrorisme : Nathalie Saint-Cricq revient sur la façon de gérer les récents attentats au sommet de l'État

Après l'attaque du Hamas contre Israël et l'assassinat de Dominique Bernard à Arras (Pas-de-Calais), le monde est de nouveau frappé par le terrorisme avec l'attentat survenu lundi 16 octobre à Bruxelles (Belgique). Comment cette situation est-elle gérée au sommet de l'État ? "Il y a des mots très forts, comme ceux employés par Emmanuel Macron décidant qu'il serait impitoyable, ou alors qu'il faut durcir, passer au peigne fin les dossiers des fichés S. Bref, serrer la vis", expose Nathalie Saint-Cricq, présente sur le plateau du 8 Heures, mardi.

"Il va y avoir un moment où les choses vont poser problème"

"On est conscient d'une chose, c'est que probablement dans l'opinion, il va y avoir un moment où les choses vont poser problème. Certes il y a des attentats qui sont déjoués très régulièrement (...), mais on considère qu'en l'espèce, dans le cas par exemple de Dominique Bernard – un Tchétchène, le père qui a été expulsé, le frère qui est en prison – il y a un moment donné où on pourrait peut-être être un peu plus vigilant", poursuit l'éditorialiste politique à France Télévisions.

"Il faut resserrer, parce qu'autrement le gouvernement est très conscient que non seulement, c'est un danger public pour la société, mais aussi que pour le coup, Marine Le Pen apparaîtra en disant : 'Je vous l'avais bien dit. Vous avez un petit peu dormi, vous avez été angéliques'", ajoute Nathalie Saint-Cricq. "Il serait peut-être temps que ça arrive au cerveau de nos dirigeants, et c'est ce qui est en train de se passer", conclut-elle.