Saint-Etienne-du-Rouvray : la classe politique réagit
Quelques heures après le drame survenu dans une ville de la banlieue de Rouen, les réactions politiques se font déjà vives.
Les bâtiments publics ont mis leurs drapeaux en berne en milieu d'après-midi. Dans l'ultime réunion de travail, députés et sénateurs ont observé une minute de silence. Mais l'unanimité politique n'est plus de mise. Nicolas Sarkozy met la pression sur le gouvernement : "les précautions, prétextes à une action incomplète ne sont pas admissibles. Je demande au gouvernement de mettre en oeuvre toutes les propositions que nous avons formulées depuis des mois", dit-il. La droite réclame que toutes les personnes fichées S soient enfermées en centre de rétention ou sous bracelet électronique, que des centres de déradicalisation soient créés, que tout séjour sur un théâtre du terrorisme à l’étranger devienne un délit.
Ne pas tomber dans la guerre de religion
Le Front national, lui, renvoie dos à dos droite et gauche : "Nos politiques sont dans un état de sidération sans être capables d'apporter d'autres réponses que de la communication", affirme Marion Maréchal-Le Pen. A contrario, Jean-Pierre Raffarin veut calmer les esprits : "Il faut faire attention à ne pas entrer dans le piège de la guerre des religions." 12 jours après l'attentat de Nice, ce nouveau drame fait du terrorisme l'unique débat politique.
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