Dix personnes suspectées d'être membres d'une cellule clandestine de l'ultra-droite ont été interpellées durant le week-end du 23 et 24 juin. "La Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) a ce groupuscule d'extrême droite dans le viseur depuis plus de deux mois. De nombreuses surveillances et écoutes ont été réalisées. C'est grâce à celles-ci que les services antiterroristes ont acquis la conviction que ces individus avaient d'ores et déjà fabriqué des grenades et qu'ils cherchaient à se procurer des armes", explique la journaliste Sophie Neumayer.La communauté musulmane était viséeUn laboratoire de fabrication d'explosifs a été mis à jour en Ile-de-France et plusieurs armes ont été saisies lors des perquisitions. "Les enquêteurs ont la conviction que ces individus avaient la volonté de passer à l'acte, de commettre une action violente. D'ailleurs, même si aucune cible précise n'est évoquée, aucune date ni aucun lieu précis, ce qui est sûr, c'est que c'est la communauté musulmane qui était visée", précise la journaliste.