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Militaire blessé à la Défense : le profil de l'agresseur se dessine

Les images des caméras de vidéosurveillance ont fourni de la matière aux enquêteurs, deux jours après l'attaque. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les lieux de l'agression d'un militaire en mission Vigipirate à la Défense (Hauts-de-Seine) sont bouclés par les policiers, le 25 mai 2013. ( PATRICK JAMES / LA VOIX DU NORD / MAXPPP)

Alors que le militaire poignardé au cou samedi à la Défense est sorti de l'hôpital, son agresseur, lui, court toujours. Mais l'enquête "progresse" concernant l'identité du suspectassurent des sources policières citées par l'AFP, lundi 27 mai. Voici les éléments nouveaux dont disposent les enquêteurs.

Les indices fournis par les caméras

Comme le raconte ce reportage de France 2, les policiers ont épluché les images extraites des caméras de vidéosurveillance afin d'obtenir des informations sur le suspect.

Comment la police traque l'agresseur d'un militaire à La Défense (France 2 - Audrey Goutard et Julien Pelletier)

 

Et les vidéos ont parlé. Selon Le Parisien (accès abonnés), les images montrent nettement le visage de l'agresseur présumé. La police recherche un homme barbu, grand et de corpulence athlétique. Le Monde (accès abonnés) indique qu'il portait "un pull beige, un pantalon noir et un couvre-chef blanc". Contrairement aux premiers témoignages, il semble qu'il ne portait pas de djellaba. Son visage a été reconnu par les militaires qui accompagnaient la victime. D'après une source citée par le quotidien, l'individu a aussi été aperçu en train de prier quelques instants avant d'attaquer le militaire.

Des effets personnels retrouvés

Après avoir retracé le parcours de l'individu, les policiers ont retrouvé un sac plastique, au premier étage du centre commercial des Quatre-Temps. C'est par ce centre commercial que le suspect s'est enfui après son attaque. Selon Le Parisien, les enquêteurs ont retrouvé une bouteille de jus d'orange, un couteau "non taché de sang et rangé dans son étui", un pull-over et un second étui de couteau, vide, à l'intérieur du sac. Tous ces effets sont en cours d'analyse ADN.

Les pistes étudiées

Lundi matin sur Canal+, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a répété que des éléments laissaient penser à un acte terroriste. Selon lui, "il y a des pistes sérieuses mais je n'en dirai pas plus (...). Il y a des éléments qui laissent penser à un certain nombre de similitudes par rapport à ce qui s'est passé à Londres", où un soldat britannique a été égorgé par deux hommes en pleine rue. Pour autant, les enquêteurs n'abandonnent pas l'hypothèse d'un déséquilibré. 

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