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"Le ciel attendra" : un film sur la radicalisation des adolescents

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"Le ciel attendra" : un film sur la radicalisation des adolescents
"Le ciel attendra" : un film sur la radicalisation des adolescents "Le ciel attendra" : un film sur la radicalisation des adolescents (France 2)
Article rédigé par franceinfo
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L'actrice et réalisatrice Sandrine Bonnaire est venue sur le plateau de France 2 ce dimanche 2 octobre pour évoquer la sortie du film : "Le ciel attendra". Une histoire qui raconte comment les parents se retrouvent confrontés à la radicalisation de leurs enfants.

 

La comédienne Sandrine Bonnaire est venue présenter le dernier film réalisé par Marie-Castille Mention-Schaar Le ciel attendra, sur le plateau de France 2 ce dimanche 2 octobre. Prévu dans les salles le mercredi 5 octobre, le long-métrage revient sur la vie de deux mères de famille qui s'écroulent lorsque leurs filles ont voulu partir faire le jihad. Pour la première fois, un film nous plonge aux côtés des familles, au coeur de leur incompréhension.

Interviewée par Laurent Delahousse, la réalisatrice et comédienne Sandra Bonnaire est d’abord revenue sur son enfance à Grigny, en banlieue parisienne. "Pendant l'adolescence, on est en quête d'un monde meilleur. On est dans une société qui va de plus en plus mal et je pense que les jeunes aujourd'hui se cherchent et tombent dans l'embrigadement".

Au lendemain du 13 novembre

Le tournage du film a commencé quelques heures seulement après le 13 novembre. "Nous étions tous très chamboulés, on s'est même posé la question de savoir si on allait faire ce film. Finalement ça nous a donné encore plus l'envie et le courage de le faire", déclare Sandrine Bonnaire.

"L'embrigadement se fait très vite, en revanche le désembriguadement prend beaucoup de temps", poursuit-elle. Une jeune fille était présente sur le tournage, qui elle était en période de déradicalisation. "C'est une jeune fille extrêmement touchante qui se sent coupable et qui fait ce travail pour revenir à la vie", explique la comédienne. Lorsqu'elle vivait en banlieue, sa meilleure amie était algérienne et musulmane, d'où son engagement dans ce film délicat à tout point de vue et qui met à mal bien des clichés.

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