Attaque du Thalys : le procès s'est ouvert à la cour d'assises spéciale de Paris
Le procès de l'attaquée déjouée du Thalys s'est ouvert lundi 16 novembre. Le 21 août 2015, armé, Ayoub El-Khazzani, un Marocain de 25 ans, a été maîtrisé par des militaires américains et des passagers.
La cour d'assises spéciale de Paris a un mois pour juger l'affaire de l'attaque déjouée du Thalys, survenue le 21 août 2015. Le procès s'est ouvert lundi 16 novembre. "Pour l'instant, l'impression que donne Ayoub El-Khazzani est de ne reconnaître que ce qui l'arrange. À la question 'reconnaissez-vous l'ensemble des faits ?', il répond d'abord 'oui', avant de se rétracter deux heures plus tard, invoquant une erreur de traduction. Ce sont uniquement les trois Américains qu'il visait", rapporte la journaliste Sophie Neumayer, en direct de la cour d'assises spéciale de Paris.
Il assure ne pas connaître les complices présumés
Le 21 août 2015, armé d'une kalachnikov et d'une arme de poing, Ayoub El-Khazzani faisait irruption dans une rame du Thalys. Plusieurs passagers, dont trois Américains, l'ont maîtrisé. Il a désigné Abdelhamid Abaaoud, un des organisateurs des attentats du 13 novembre, comme étant le commanditaire de l'attaque. Il assure ne pas connaître les complices présumés à ses côtés dans le box des accusés. "Il déclare aussi qu'il était à l'époque dans un autre monde, qu'il adhérait aux thèses du groupe État islamique, mais il a changé, affirme-t-il avant de demander pardon aux victimes", ajoute la journaliste.
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