Attaque dans un Thalys : la sécurité dans les gares remise en question
Un homme armé a blessé gravement deux passagers vendredi 21 août dans un wagon d'un Thalys qui reliait Amsterdam à Paris.
Après l'attaque d'un Thalys vendredi 21 août par un homme lourdement armé, la question de la sécurité dans les gares et trains est remise en question.
En France, l'accès aux trains est très peu contrôlé. Les gares sont ouvertes au public et les bagages ne sont pas fouillés. Pour pouvoir contrôler tous les passagers, il faudrait filtrer l'accès aux quais et installer des zones de sécurité avec passage des bagages aux rayons X. En France, c'est uniquement le cas pour l'Eurostar, car la Grande-Bretagne est en dehors de l'espace Schengen. Une précaution que l'Espagne applique aussi à certains de ses TGV.
Un problème de sécurité publique ?
La Sncf quant à elle n'envisage pas ces mesures. L'entreprise estime ce matin qu'il s'agit d'un problème de sécurité publique, pas de sécurité de ses trains. Les passagers, eux, sont partagés. "Prendre le train, c'est aussi pour aller plus vite et si on met des portiques comme à l'aéroport, ça va faire perdre encore plus de temps", confie une voyageuse au micro de France 2.
Depuis janvier, policiers et militaires patrouillent déjà quotidiennement dans les gares où le plan Vigipirate attentat est appliqué, mais aucune présence policière à bord des trains.
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