Attaque à Rambouillet : "Il faudra régler rapidement ces problèmes de sécurité à l'accueil des commissariats", assure un syndicaliste policier
Le représentant du syndicat SGP Police FO dans les Yvelines souhaite replacer des personnels armés à l'entrée des commissariats de police.
"Plus personne n'est à l'abri, il y a une nécessité de surprotéger les bâtiments de police", a affirmé samedi 24 avril François Bersani, représentant du syndicat SGP Police FO dans les Yvelines après l'attaque mortelle au couteau vendredi d'une fonctionnaire du commissariat de Rambouillet.
La fonctionnaire du commissariat de Rambouillet assassinée n'était pas armée, car elle faisait partie du personnel administratif. "Je ne pense pas que ces personnels aient envie d'être armés. Mais je pense qu'il faut revoir la doctrine et mieux sécuriser, en ayant des personnels armés au niveau des accueils", dénonce François Bersani.
"Il a été décidé il y a plusieurs années de remplacer les personnels, qui étaient auparavant des gardiens de la paix ou gradés dans les accueils, par des administratifs afin d'économiser du policier."
François Bersanià franceinfo
"Il n'y a pas de portique de sécurité, c'est un accueil vraiment libre, qui se fait maintenant dans beaucoup de commissariats pour favoriser le dépôt de plainte, il faut repenser cette stratégie peut-être. Il faudra régler rapidement ces problèmes de sécurité à l'accueil des commissariats de police", poursuit le syndicaliste. François Bersani appelle aussi à investir davantage dans le renseignement territorial. "Dans beaucoup de départements de France, les forces n'ont pas été adaptées dans le renseignement de premier niveau, qui est le renseignement territorial. Trappes, par exemple, qui est à dix minutes de Rambouillet, est une des villes qui a connu le plus de départs vers la Syrie et le jihad."
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