Conflans-Sainte-Honorine : l'assassin avait-il des complices ?
15 personnes sont entendues dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty. Les enquêteurs cherchent à faire la lumière sur d'éventuelles complicités dont aurait pu disposer Abdoullakh Anzorov.
L'assassin avait-il des complices ? C'est à cette question que tentent de répondre les enquêteurs antiterroristes. "Pour l'instant ils s'intéressent essentiellement à l'ami d'Abdoullakh Anzorov, qui l'a amené en voiture le matin même d'Évreux à Conflans-Sainte-Honorine. En garde à vue, il y a aussi ce père de famille qui s'était plaint de l'attitude du professeur d'histoire. Il avait lancé une vidéo sur les réseaux sociaux, dans laquelle il avait laissé son numéro de téléphone", explique le journaliste Éric Pelletier, en duplex de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Aucun lien établi avec Abdelhamik Sefrioui
Ce numéro a été contacté par Abdoullakh Anzorov d'après les enquêteurs. "En revanche, on ignore si le père a répondu et s'il y a eu un échange entre les deux hommes. À ce stade, aucun lien technique n'a été établi avec Abdelhakim Sefrioui, une figure controversée de l'islam radical. Les enquêteurs disposent maintenant de quatre jours pour savoir si l'assassin est un tueur solitaire ou s'il disposait de l'appui d'un réseau terroriste", conclut le journaliste.
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