L’explosion de ces bonbonnes de gaz aurait pu occasionner des dégâts considérables. Et ceux qui voulaient les faire sauter étaient particulièrement déterminés. À l’aide d’un téléphone portable, ils ont tenté plusieurs fois de déclencher la mise à feu. "Un immeuble d'habitation situé rue Chanez dans le XVIe arrondissement de Paris a fait l'objet d'une tentative d'attentat dont les conséquences humaines et matérielles auraient pu être dramatiques sans que l'on sache à ce stade les raisons pour lesquelles cet immeuble a pu être pris pour cible", a déclaré ce vendredi François Molins, procureur de Paris.33 litres d’essence et des sacs de gravatsLes bonbonnes étaient entourées de jerricanes avec 33 litres d’essence. Il y avait aussi des sacs de gravats. L’ADN de l’un des suspects a été retrouvé sur place. Il était fiché S pour islamisme radical. Avec lui, l’un de ses cousins et un proche également fiché S. En garde à vue, les trois suspects n’ont pas collaboré. Ce vendredi soir, on ne sait pas qui était visé dans cet immeuble du XVIe arrondissement. Aucune hypothèse n’est privilégiée.