Attentat déjoué : la police et plusieurs lieux touristiques visés
Dernières révélations concernant la filière terroriste démantelée ce week-end à Strasbourg (Bas-Rhin). Cinq hommes sont toujours en garde à vue. On apprend ce mercredi 23 novembre que le groupe comptait s'attaquer à un haut lieu de la police ou à un parc d'attractions.
Le siège de la DGSI à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), centre de la lutte antiterroriste, mais aussi le parc d'attractions Disneyland à Marne-la-Vallée (Marne). Ces deux lieux, l'un symbolique, l'autre populaire, avaient été repérés par les cinq jihadistes présumés qui sont toujours ce mercredi 23 novembre au soir en garde à vue. Lors des interpellations à Strasbourg (Bas-Rhin), les enquêteurs ont saisi l'ordinateur d'un des suspects qu'ils ont réussi à faire parler.
Un commando voulant commettre plusieurs attaques simultanées
Ils se sont rendus compte que plusieurs recherches avaient été effectuées, notamment sur Google Maps, pour identifier des lieux bien précis : la DGSI, Disneyland, mais aussi le 36 quai des Orfèvres, siège historique de la police judiciaire parisienne. Les Champs-Élysées, plusieurs métros ainsi que des lieux de culte avaient également fait l'objet de recherches. Alors que les gardes à vue se poursuivent, les enquêteurs ont la conviction d'avoir démantelé un commando qui s'apprêtait à commettre plusieurs attaques simultanées comme celle du 13 novembre 2015.
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