Attentat à Nice : l'IGPN juge que le dispositif de sécurité "n'était pas sous-dimensionné"
Suite à l'attentat survenu à Nice le 14 juillet dernier, un rapport de l'IGPN a évalué la fiabilité du dispositif de sécurité mis en place ce jour-là.
Julien Cholin, journaliste pour France 2, détaille le rapport de l'IGPN quant au service de sécurité mis en place le 14 juillet à Nice. Il explique que "le rapport commence par répondre aux accusations lancées par Christian Estrosi au lendemain du drame : 'Le dispositif n'était pas sous-dimensionné' juge la police des polices, c'est-à-dire qu'il était adapté au risque jugé mesuré puisqu’aucune menace particulière n'avait été signalée par les services de renseignement. Quant à la réaction des policiers le soir de l'attentat, elle est jugée exemplaire face à un mode opératoire inédit".
Christian Estrosi pas satisfait des explications
Selon Julien Cholin, "on note cette conclusion un peu fataliste de la police des polices : 'Face à un tel mode opératoire, il n'existe aucune solution technique de matière à assurer totalement la sécurité d'un tel événement.' Ce mercredi 27 juillet au soir, Christian Estrosi juge ces explications insuffisantes, notamment concernant l'absence de plots en béton sur la chaussée. Par ailleurs, l'IGPN s'est bien gardée de commenter les accusations lancées par la policière municipale de Nice et pour lesquelles une enquête judiciaire est toujours en cours".
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