Attentats du 13 novembre : les victimes et leurs proches reçus pour la première fois par les juges
Pendant trois jours, les juges vont exposer aux parties civiles les avancées de l'enquête et répondre à leurs questions.
En quête de réponses, plus de 1 000 victimes et proches des victimes des attentats de Paris et Saint-Denis qui se sont portés parties civiles vont, pour la première fois, être reçus par les juges chargés de l'enquête. Ces réunions, qui débutent mardi 24 mai à 14 heures, doivent durer trois jours mais n'apporteront pas forcément toutes les informations souhaitées.
Mardi, ce sont les victimes et proches de victimes des attaques contre les terrasses de bars et de restaurants ainsi que de celles contre le Stade de France qui seront reçues, dans une salle de l'Ecole militaire à Paris. Mercredi et jeudi, ce sera au tour des victimes du Bataclan.
Un rendez-vous "symbolique"
Les juges, accompagnés de représentants du parquet de Paris, vont exposer les avancées de l'enquête en France et en Belgique, puis répondre aux questions des parties civiles. Ils n'auront pas forcément grand chose à dire sur Salah Abdeslam, qui s'est muré dans le silence, vendredi, pour son premier interrogatoire en France. "Cette première rencontre s'annonce frustrante", estime une avocate.
D'autres représentants des parties civiles espèrent des réponses sur le précédent projet d'attentat qui avait visé le Bataclan, sur lequel une information judiciaire avait été ouverte en 2010 sans résultats. Ils aborderont aussi la question de l'éventuel transfert en France d'inculpés détenus à l'étranger dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre. Des rencontres qui s'annoncent "avant tout symboliques", tranche un avocat, qui n'attend pas de révélations importantes.
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