Procès des attentats du 13-Novembre : l'histoire de Walid Youssef, doublement victime
Le 13 novembre 2015, il était Porte H, au Stade de France (Seine-Saint-Denis) là où les attaques ont débuté. Il sera l'une des toutes premières victimes des attentats... et a été, un temps, soupçonné d'appartenir au commando terroriste. Témoignage.
Walid Youssef s'avance vers le Stade de France (Seine-Saint-Denis), rempli d'émotions. "C'est la première fois que je suis de retour ici depuis les attaques, souffle-t-il. C'est très éprouvant pour moi." Le 13 novembre 2015, lorsqu'il se présente devant les grilles, il est déjà en retard pour le match amical entre la France et l'Allemagne. La première mi-temps a commencé et il se met à courir. Quand soudain, un kamikaze se fait exploser au passage du jeune homme, devant la porte H.
D'abord pris pour un suspect
Dans le coma, Walid Youssef est transporté en urgence vers un hôpital. Mais les policiers retrouvent son passeport sur les lieux de l'explosion. Il était tombé tout près du terroriste. "Ils ont eu un doute. Ça a pris deux ou trois jours pour que je sois innocenté", explique-t-il. Il devait rester une semaine à Paris, il y sera finalement soigné pendant deux ans et demi. "Je suis resté en soins intensifs une centaine de jours après les attaques", raconte Walid Youssef.
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