Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Des milliers d'opposants à l'état d'urgence ont manifesté à travers la France

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Les opposants à l'état d'urgence manifestent à travers la France
Les opposants à l'état d'urgence manifestent à travers la France Les opposants à l'état d'urgence manifestent à travers la France (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 2

Ils demandent la levée immédiate de l'état d'urgence dont la prolongation pour trois mois devrait être présentée mercredi 3 février en Conseil des ministres.

 

Des milliers de manifestants dans la rue partout en France. Un seul mot d'ordre "Non à l'état d'urgence et à la déchéance de nationalité dans la Constitution". A Toulouse pour les manifestants, l'état d'urgence devait rester exceptionnel. "C'est dangereux, l'État d'urgence, ça ne doit pas durer. L'urgence, ça ne dure jamais très longtemps et là je trouve que ça commence à faire", commente un homme.

Le sentiment est le même à Strasbourg. L'état d'urgence proclamé au lendemain des attentats de novembre, puis renouvelé restreint trop selon eux les libertés. "Est-ce qu'il y a toujours le même risque qu'en novembre ? Alors finalement cela veut dire que l'on peut décréter que l'état d'urgence c'est toute notre vie. Autant le dire tout de suite, le risque d'attentat est le même qu'en novembre pas plus pas moins", lance un jeune homme.

Un discours minoritaire

Dans le cortège à Paris 5 500 manifestants selon la police, 20 000 selon les organisateurs. Des hommes politiques, extrême gauche et écologistes en tête étaient présents. Tous sont déterminés à faire reculer le gouvernement avant le débat parlementaire dans les semaines qui viennent. Des manifestants, aussi vent debout contre la déchéance de nationalité. Le danger selon eux, diviser les Français. Selon les sondages pourtant, la grande majorité des Français est favorable à la déchéance de nationalité et quatre sur cinq favorables à la prolongation de l'état d'urgence.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.