L'État d'urgence a une "faible efficacité après les premiers jours", déclare Georges Fenech (LR)
Georges Fenech, député les Républicains, est l'invité politique du Grand Soir 3 ce mardi 19 juillet.
En direct depuis l'Assemblée nationale ce mardi soir, Georges Fenech commente la fragile union nationale après l'attentat de Nice le 14 juillet : "Nous sommes unis derière les familles des victimes. Mais comprenez bien que l'union derrière cette souffrance ne veut pas dire uniformité dans le débat. Ce n'est pas briser l'union que d'avoir une opposition constructive".
Les Républicains, parti du député du Rhône, souhaitent notamment "des centres fermés pour ceux qui reviennent des théâtres irako-syriens, ceux qui sont fichés S et arrêter les réductions de peines automatiques. Mais nous ne sommes pas écoutés".
"État de guerre"
Il a tout de même eu "grand plaisir à entendre Manuel Valls dire qu'il va prendre connaissance du rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de Paris après un travail consensuel de cinq mois. Il faut restructurer, mieux coordonner les renseignements français et européen. Il faut que le gouvernement nous entende, car nous sommes en état de guerre".
Georges Fenech assure que "l'état de droit sera préservé, mais quand vous êtes dans une situation exceptionnelle, il faut prendre des mesures exceptionnelles, comme l'est l'état d'urgence". Et d'asséner : "La démocratie ne se renie pas quand elle se renforce pour lutter contre ceux qui l'agressent".
Il affirme que ses collègues du parti les Républicains et lui "allons prolonger l'état d'urgence pour six mois" tout en nuançant : "L'état d'urgence est un outil qui ne va pas empêcher les actes de terrorisme. Son efficacité est très faible sauf les premiers jours grâce à l'effet de surprise".
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