Attentats de Nice : un an après l'attaque, les enfants peinent à tourner la page
Près de 2 000 enfants, victimes ou témoins de l'attentat à la voiture bélier sur la Promenade des Anglais le 14-juillet 2016, ont été suivis par des pédopsychiatres.
Au centre de l'OGC Nice, Andrew et Amaury sont un peu comme chez eux. Le club de football a en effet pris sous son aile ces deux petites victimes de l'attentat de Nice (Alpes-Maritimes), perpétré le 14-Juillet 2016. Leur mère est décédée ce soir-là, fauchée par le camion fou de Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Andrew, lui, est blessé. Peu à peu, les garçonnets se reconstruisent grâce à l'amour de leur père. Mais l'année a été éprouvante.
"Je ressens de la haine"
Comme Andrew et Amaury, de nombreux enfants ont perdu un être cher. D'autres, encore plus nombreux, ont été témoins de l'attentat. C'est le cas d'Ornella, qui a assisté à des scènes d'horreur. "Je ressens de la haine, de la colère et de la tristesse", se désole la jeune fille. Pour l'aider, elle est suivie par un pédopsychiatre. Comme Ornella, 2 000 enfants ont reçu l'aide de l'hôpital Lenval de Nice. Dix victimes avaient entre 2 et 17 ans.
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