: Vidéo Attentats : les quatre déclarations à retenir de l'intervention de Manuel Valls sur France 2
Le Premier ministre était l'invité de David Pujadas, jeudi soir. "La menace terroriste sera longue et permanente", a-t-il affirmé.
Il a annoncé devant l'Assemblée nationale la mort du Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, l'organisateur présumé des attentats du 13 novembre. Manuel Valls était l'invité du journal de 20 heures de France 2, jeudi 19 novembre. Francetv info vous résume les principales déclarations du Premier ministre.
"La menace va être longue et permanente"
Malgré la mort d'Abdelhamid Abaaoud, annoncée jeudi midi, Manuel Valls s'est montré prudent. La menace terroriste "est toujours là", a prévenu le Premier ministre, ajoutant que "cette menace va être longue et permanente".
"Nous ne savons pas, au moment où se mène l'enquête, s'il y a des groupes ou des individus liés aux attentats encore actifs, a par ailleurs ajouté Manuel Valls. Cette guerre sera longue. Il faut s'y préparer. Mais nous la gagnerons."
"Nous ne savons pas" comment Abaaoud est entré
en France
"Les frontières extérieures de l'Union européenne doivent être renforcées", a estimé Manuel Valls. Le Premier ministre a fait cette déclaration alors qu'Abdelhamid Abaaoud, un jihadiste connu des services de renseignements européens, a pu entrer en Europe et en sortir sans être arrêté. "Nous ne savons pas" comment Abaaoud est entré en France, a reconnu au passage le chef du gouvernement.
Certains des auteurs des attentats ont en tout cas "profité de la crise des réfugiés pour se glisser" en France, a-t-il concédé, faisant allusion à l'un des kamikazes du Stade de France, qui avait été contrôlé en Grèce et en Croatie en octobre.
"600 perquisitions" menées depuis les attentats
Le chef du gouvernement s'est aussi dit "fier" des députés, qui ont presque tous voté la prolongation de l'état d'urgence de trois mois, ce jeudi. Après son examen au Sénat, la loi sera promulguée "avant la fin de la semaine", a-t-il précisé.
Le Premier ministre a par ailleurs annoncé que 600 perquisitions avaient été menées dans les milieux islamistes depuis les attentats du 13 novembre. Manuel Valls a également indiqué que "157 personnes ont été assignées à résidence depuis vendredi."
"Si l'Europe n'assume pas ses responsabilités, c'est tout le système Schengen qui sera remis en cause"
Il n'y a "pas de frontières hermétiques" et "pas de risque zéro", a également reconnu le Premier ministre. Mais Manuel Valls l'assure : "Si l'Europe n'assume pas ses responsabilités, c'est tout le système Schengen qui sera remis en cause."
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