Vidéo A l'Elysée, les associations de victimes des attentats de Paris ont été "écoutées"
Le président de la République a reçu des proches des victimes et des rescapés des attaques terroristes de Paris et Saint-Denis.
Un peu plus de quatre mois après les attentats du 13 novembre, les associations de victime se sont félicitées d'avoir été "écoutées" par le président de la République qui les a reçues à l'Elysée, lundi 21 mars, trois jours après l'arrestation à Bruxelles de Salah Abdeslam.
L'entretien a duré près d'une heure et demie dans une ambiance "un peu lourde", d'après un participant. Les proches des victimes ont listé les "graves problèmes" qu'ils connaissent : identification des corps, accompagnement, indemnisation, information, coordination entre les administrations, prise en charge des frais d'avocat et médico-psychologiques...
"Nous attendons des réponses qui ne soient pas que sécuritaires"
"Vous nous avez dit que la France est en état de guerre, cet état de guerre doit se répercuter sur la définition de la prise en charge des victimes," a fait valoir Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac), à sa sortie. Il a réitéré sa demande pour que les victimes soient accompagnées par un avocat dans les 10 ans à venir.
A défaut de recevoir des "assurances formelles" en réponse à leurs nombreuses doléances, les victimes et leurs familles attendent "de voir la concrétisation" des paroles du chef de l'Etat, observe Georges Salines, président de l'association "13 novembre: fraternité et vérité" et père de Lola, tuée au Bataclan. "Nous attendons des réponses qui ne soient pas des réponses uniquement sécuritaires", a-t-il dit devant les journalistes.
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