Cet article date de plus de huit ans.

Un homme qui convoyait des armes vers Paris le 5 novembre 2015 est jugé à Munich

Quelques jours avant les attentats de Paris, un homme d'une cinquantaine d'années avait été arrêté à Rosenheim (Allemagne) avec des armes et des munitions en grande quantité dans sa voiture. Son procès s'est ouvert vendredi 23 septembre à Munich.

Article rédigé par Cyril Sauvageot, franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
À Munich le 23 septembre 2016 s'ouvre le procès d'un homme arrêté à Rosenheim (Allemagne) quelques jours avant les attentats de Paris : il transportait un arsenal de guerre dans son véhicule. (PETER KNEFFEL / DPA)

C’était le 5 novembre dernier, huit jours avant les attentats de Paris. Sur une aire d’autoroute à Rosenheim (Allemagne), près de la frontière avec l’Autriche, la police interpelle un homme d’une cinquantaine d’années, originaire du Monténégro. Dans le coffre de sa voiture, les policiers découvrent un arsenal de guerre : une dizaine de fusils d’assaut, des revolvers, des grenades, plusieurs centaines de munitions et 200 grammes de TNT. 

Des armes et des explosifs proches de ceux utilisés lors des attentats de Paris

Soupçonné de lien avec les terroristes du 13 novembre, l'homme est aujourd'hui poursuivi pour "complicité dans la préparation d'un acte de violence menaçant la sécurité d'un État". Son procès s'est ouvert vendredi 23 septembre à Munich. 

Au moment de son arrestation, le malfaiteur expliquait aux policiers avoir reçu une somme de plusieurs centaines d’euros pour convoyer la voiture jusqu’à Paris. Il affirme cependant ne pas en savoir plus. Après les attentats, il maintient sa version des faits : il ignorait, dit-il, que ces armes pouvaient être utilisées par des terroristes.

L’enquête n'a pas permis de faire le lien avec les commandos du 13 novembre, mais la similitude des armes utilisées et la présence d’explosifs pouvant servir à un attentat-suicide renforcent les soupçons de la justice allemande. Le procès doit s'achever le 30 septembre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.