Arrestation de Salah Abdeslam : les familles des victimes attendent des réponses
Les familles des victimes, qui seront reçues lundi 21 mars par François Hollande, espèrent que le procès de Salah Abdeslam lèvera le voile sur leurs interrogations.
La vie de Stéphane Sarrade s'est effondrée le 13 novembre 2015. Il a perdu son fils Hugo, 23 ans, au Bataclan. L'arrestation de l'homme le plus recherché d'Europe, vendredi 18 mars, n'est pas une consolation. "J'espère que sa capture, même si je ne me fais pas d'illusions, va nous permettre d'avancer et de lever le voile sur pas mal d'interrogations", témoigne-t-il. François Giroud a également perdu son fils Matthieu au Bataclan, tombé sous les balles à l'âge de 38 ans. "L'arrestation de ce terroriste ne va pas nous ramener nos victimes. Mais on n'est pas là dans un désir de vengeance", explique François Giroud.
"On ne veut pas de box vide"
Samia Maktouf attend avec impatience l'extradition de Salah Abdeslam. L'avocate, qui défend une quinzaine de familles de victimes, se réjouit de l'arrestation du terroriste : "On ne veut pas de box vide, de questions sans réponses. Qu'il ait pu être capturé vivant donne de l'espoir aux familles de connaître la vérité." Une vérité, un pas dans le deuil des familles.
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