Crachat après "La Marseillaise" : la polémique Benzema en trois actes
L'attaquant français du Real Madrid s'est vu reprocher d'avoir craché à la fin de l'hymne national joué avant le match de son équipe face au FC Barcelone en l'honneur des victimes des attentats. Il se dit "choqué".
Karim Benzema de nouveau au cœur d'une polémique. Plusieurs personnalités reprochent à l'attaquant tricolore d'avoir craché, samedi 21 novembre, à la fin de La Marseillaise, jouée avant le match Real Madrid-FC Barcelone en hommage aux victimes des attentats de Paris.
L'international français, déjà mis en cause dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, s'est défendu, mercredi, par l'intermédiaire de son avocat. Retour sur cette polémique en trois actes.
Acte 1 : Benzema crache après "La Marseillaise"
Samedi 21 novembre, lors du clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone, l’attaquant madrilène ne chante pas, comme ses compatriotes Raphaël Varane et Jérémy Mathieu, une version au piano de La Marseillaise qui résonne dans le stade Santiago-Bernabeu en mémoire des 130 personnes tuées le 13 novembre à Paris. A la fin de l'hymne national, l'avant-centre français crache au sol, comme le font régulièrement les footballeurs sur un terrain de foot.
Acte 2 : les critiques fusent sur Twitter
Sur les réseaux sociaux, c'est la curée. Le commentateur de foot Pierre Ménès s'en prend au joueur :
On parle de Bastia mais Benzema qui crache à la fin de la Marseillaise (il savait pas qu'il allait être filmé pauvre chou) il creuse encore?
— Pierre Ménès (@PierreMenes) 22 Novembre 2015(Nouvelle fenêtre)
Chez Les Républicains, Nadine Morano s'empare de la polémique et réclame l'exclusion du joueur de l'équipe de France :
Karim Benzema plus jamais en Équipe de France ! https://t.co/PO6XTTdvOV(Nouvelle fenêtre) pic.twitter.com/9Qz5A0wu2M(Nouvelle fenêtre)
— Nadine Morano (@nadine__morano) 23 Novembre 2015(Nouvelle fenêtre)
Acte 3 : le joueur s'explique
Karim Benzema est "extrêmement choqué de l’interprétation qui est donnée à cet acte, en général anodin, pratiqué par tous les footballeurs du monde", a indiqué son avocat, Me Alain Jakubowicz, dans un communiqué publié dans la soirée du lundi 23 novembre.
"Un tel crachat n’était pas le bienvenu à ce moment précis, en de telles circonstances, mais Karim Benzema conteste avec fermeté l’interprétation scandaleuse auquel il donne lieu, poursuit son conseil dans un communiqué. Bien qu’il n’ait pas à s’en justifier, Karim Benzema tient à rappeler qu’il a manifesté sa totale empathie à l’égard des victimes des attentats qui ont coûté la vie à 130 de nos concitoyens le 13 novembre et à leur famille, par ses publications sur ses comptes Twitter et Instagram."
Communiqué de presse de @JakubowiczA(Nouvelle fenêtre) l'avocat de @Benzema(Nouvelle fenêtre)
Effectivement, le 14 novembre, au lendemain des attentats, le joueur avait rapidement avait tweeté son soutien aux victimes :
Une pensée pour les victimes et leurs familles #PrayForParis(Nouvelle fenêtre) #triste(Nouvelle fenêtre) pic.twitter.com/uueYs4uKLK(Nouvelle fenêtre)
— Karim Benzema (@Benzema) 14 Novembre 2015(Nouvelle fenêtre)
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.