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Attentats de Paris : la décision de ne pas en parler pendant le match a été prise "plus haut que TF1", selon Christian Jeanpierre

Le journaliste sportif de TF1 commentait le match France-Allemagne quand trois kamikazes se sont fait exploser aux abords du Stade de France, le 13 novembre. Il assure que le choix de ne pas annoncer l'attaque à l'antenne était une décision du gouvernement.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Le journaliste sportif de TF1 Christian Jeanpierre, à Lille (Nord), le 9 novembre 2015. (MAXPPP)

Evoquer les attentats de Paris reste difficile pour lui. Christian Jeanpierre, journaliste sportif à TF1, revient sur ces événements, dans une interview à Sud Ouest, mercredi 2 décembre.

Le soir du 13 novembre, Christian Jeanpierre commente le match amical France-Allemagne quand trois kamikazes se font exploser devant le Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais le commentateur n'est prévenu qu'à la fin du match. "On me le dit dans l'oreillette à la 83e ou la 85e" (…) . Je n'ai rien à l'écran, personne ne me dit ce qu'il se passe", confie-t-il au quotidien régional.

"Il ne fallait pas affoler les foules"

Si Christian Jeanpierre et Bixente Lizarazu, avec qui il commente le match, entendent les explosions, ils n'ont sur le moment aucune information. "Mais on imaginait que c'étaient des bombes agricoles. Et quand tu ne sais pas trop, tu ne dis rien, tu ne dis pas de bêtise", explique-t-il.

Par ailleurs, la décision de ne pas parler des attentats à l'antenne, au moment du match, n'est pas une décision de TF1. "C'est remonté beaucoup plus haut que cela. Heureusement que cela était géré comme ça", assure Christian Jeanpierre. 

"Cela a été très bien géré en termes de sécurité par le ministère de l'Intérieur. Il ne fallait pas affoler les foules, ne pas laisser un vent de panique souffler sur le Stade de France. Si l'on avait annoncé les attentats à l'antenne, cela aurait tout changé", poursuit-il. Le journaliste raconte aussi qu'il a été très ému par l'hommage rendu par les Anglais à Wembley lors du match Angleterre-France, mardi 17 novembre.

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