Attentats de Paris : 5 000 munitions utilisées par les policiers à Saint-Denis
France 3 revient sur les pistes qui ont permis de mener les enquêteurs à Saint-Denis.
Mercredi 18 novembre alors qu'il fait encore nuit, la police donne l'assaut dans l'appartement d'un immeuble de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). "Un assaut d'une extrême difficulté", a commenté François Molins, procureur de Paris. 5000 munitions seront nécessaires aux forces de l'ordre pour neutraliser les terroristes déterminés et lourdement armés. L'opération visait Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris. C'est un témoignage reçu lundi 16 novembre, a indiqué le procureur, qui a mis les enquêteurs sur la piste de Saint-Denis. L'assaut a donné lieu à huit interpellations, au moins deux terroristes sont morts, dont une femme kamikaze. Un autre homme aurait fait exploser une grenade près de son visage.
Quel est le lien entre les commandos ?
Salah Abdeslam et Abdelhamid Abaaoud ne font par partie des personnes gardée à vue. On attend toujours l'analyse des corps pour connaître avec certitude l'identité des terroristes.
Depuis vendredi, près de 800 enquêteurs sont mobilisés. Trois repaires terroristes ont ainsi pu être découverts, à Saint-Denis, à Alfortville et à Bobigny. Ils ont également découvert un téléphone portable à proximité du Bataclan. A l'intérieur un plan détaillé de la salle de concert et un SMS : "on est parti, on commence". Les policiers veulent désormais déterminer si le SMS a un lien avec le commando de Saint-Denis.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.