On en sait désormais plus sur l'identité des victimes, notamment via les réseaux sociaux. Une équipe de France 3 revient sur ces hommes et ces femmes partis trop tôt.
C'est désormais l'heure du deuil pour les familles des 132 victimes des attentats de vendredi 13 novembre à Paris. Les corps n'ont pas tous encore été identifiés, mais peu à peu, au fil des heures, on commence à mettre des noms sur les visages des victimes. Quentin, Élodie, Maxime ou Thomas, ils sont morts un vendredi en se rendant à un concert. Marie était passionnée de musique. Embauchée un temps dans une maison de disques, elle est morte dans une salle de spectacle. Mathias et Marie eux, étaient ensemble depuis cinq ans, ils s'étaient connus ensemble au lycée à Metz. Lui, était ingénieur, elle, étudiante. Ils formaient un couple uni, une certaine idée du bonheur. Ils sont partis ensemble.
Des étrangers parmi les victimes
Pierre lui, était patron d'un restaurant en vogue de la région parisienne. À 40 ans, il était épris de liberté, fou de voltige. Ses amis lui rendent hommage sur les réseaux sociaux. Parmi les victimes, il y avait aussi des étrangers amoureux de Paris. L'Espagnol Juan Alberto, 29 ans, travaillait chez EDF. Valeria, elle, était Italienne. À 28 ans, elle venait de décrocher un travail de chercheuse dans la prestigieuse université de La Sorbonne. Et puis, il y a tous ceux qui sont tombés sous les balles à une terrasse dans l'Est parisien.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.