Attentats à Paris : la crainte des agressions islamophobes et antisémites

Ses agresseurs lui ont lacéré les avant-bras et l'abdomen. Trois hommes croisés dans la rue le 18 novembre à Marseille l'ont abordé en lui demandant s'il était juif ou musulman. Tzion Saadoun, professeur d'histoire dans une école juive raconte son calvaire. "Ils m'ont collé par terre, ils m'ont dit 'on va faire ta peau', en proférant plein d'insultes à mon encontre.(...) Ils me montrent sur un téléphone une photo de Mohammed Merah tout en montrant un t-shirt à l'effigie de Daesh, en me disant 'on va te faire souffrir et après on va t'achever'." Il doit son salut à l'irruption d'une patrouille de police dans la rue. Ses agresseurs sont toujours recherchés.

Hollande condamne

Hier également à Marseille, une jeune femme musulmane qui portait un voile ne laissant apparaître que son visage a été attaquée à la sortie du métro. Son agresseur âgé d'une vingtaine d'années lui a assené un coup de poing et l'a blessé au thorax avec peut-être un cutter. Dimanche, à Blaye (Gironde), les gérants d'un kebab ont été victimes d'une attaque raciste. Ces agressions ont été fortement condamnées par François Hollande qui a déclaré que "c'est la communauté nationale qui est concernée".