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Assaut de Saint-Denis : 18 sinistrés sans-papiers régularisés

L'immeuble où ils résidaient est toujours inhabitable, six mois après l'opération antiterroriste contre la planque du cerveau présumé des attentats du 13 novembre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La façade de l'immeuble de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) dévasté par l'assaut de la police contre la planque du cerveau présumé des attentats du 13 novembre à Paris, le 18 novembre 2015. (JOEL SAGET / AFP)

Ils sont des victimes collatérales de l'opération antiterroriste lancée à Saint-Denis en novembre. Six mois après l'assaut du Raid, dix-huit sans-papiers ont été ou vont être prochainement régularisés, a indiqué mardi 17 mai la préfecture de Seine-Saint-Denis.

L'immeuble où ils résidaient, à l'angle des rues de la République et du Corbillon, est inhabitable depuis l'assaut, le mercredi 18 novembre, contre la planque du cerveau présumé des attentats de Paris et Saint-Denis, Abdelhamid Abaaoud, son complice du commando des terrasses, Chakib Akrouh, et la cousine d'Abaaoud, Hasna Aïtboulahcen.

94 personnes toujours en hébergement d'urgence

Dix personnes, qui étaient en situation irrégulière au moment de l'assaut, ont déjà reçu leur titre de séjour et huit le recevront sous peu, assure la préfecture dans un communiqué. Parmi elles figurent les trois hommes qui avaient été blessés par des tirs des forces d'élite et qui avaient un temps été menacés d'expulsion. La préfecture précise avoir reçu six autres demandes de titre de séjour, dont "trois ont fait l'objet d'un refus" et "trois sont en cours d'examen".

Au total, les autorités ont recensé 44 ménages, soit 94 personnes, qui n'ont pu regagner leur logement depuis l'assaut du 18 novembre. Ils ont été hébergés en urgence dans des résidences hôtelières aux frais de l'Etat. Vingt-six ménages sont éligibles à un logement social, selon la préfecture, dont "14 sont désormais relogés". La procédure se poursuit pour les autres. L'association des sinistrés (Association DAL des victimes du 48 rue de la République) réclame la régularisation de l'ensemble des sans-papiers de l'immeuble et un logement pérenne pour tous.

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