Arrestation de Salah Abdeslam : quelles complicités dans la cavale du terroriste présumé ?
Vendredi 18 mars, Salah Abdeslam a été arrêté à Molenbeek, le quartier de son enfance. Sa cavale aura duré quatre mois. Le 14 novembre, avec ses deux complices, Mohamed Abrini et Hamza Attou, ils s'arrêtent dans une station essence. Ils viennent de quitter Paris, direction la Belgique. Sur la route, leur voiture est contrôlée à trois reprises, mais Salah Abdeslam passe entre les mailles du filet. A ce moment-là, il n'est pas recherché. Il passe en Belgique à Laeken puis à Schaerbeek, où il serait resté caché dans un appartement pendant plusieurs jours. Le 10 décembre, la police perquisitionne les lieux : des traces d'explosifs et une empreinte du fuyard sont retrouvées, mais c'est trop tard. Abdeslam est parvenu à fuir.
L'opération de Forest
La suite de sa cavale s'écrit en pointillés, toujours autour de Bruxelles. Rue du Dries à Forest, mardi dernier, une opération antiterroriste vise un appartement censé être inoccupé, mais les policiers essuient des coups de feu. Un homme est tué. Il s'agit de Mohamed Belkaïd, soupçonné d'avoir coordonné depuis Bruxelles les attentats du 13 novembre 2015. Deux hommes s'enfuient vers les toits. Parmi eux, il y avait Salah Abdeslam. Sa dernière planque est celle de la rue des Quatres-vents à Molenbeek. C'est là qu'il sera arrêté vendredi 18 novembre.
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