Procès de l'attentat de Nice : Christian Estrosi auditionné pendant de longues heures

C'est un moment que les parties civiles présentes au procès de l'attentat de Nice attendaient avec impatience. Ces dernières souhaitaient avoir des réponses pour savoir s'il y avait eu des failles le soir du 14 juillet 2016. Pendant de longues heures, Christian Estrosi, maire de Nice et adjoint à la sécurité au moment des faits, a été pressé de questions. "Les avocats des parties civiles et le président de la cour cherchent à savoir si le dispositif de sécurité a été sous-évalué", explique Sophie Neumayer, cour d'assises spéciale de Paris.

Christian Estrosi parfois agacé

"Les réponses de Christian Estrosi, parfois agacé, peinent à convaincre. L'élu a vanté les moyens dont disposait sa ville : une police municipale armée, 1 836 caméras de vidéosurveillance à l'époque. Mais selon lui, rien n'empêchera un camion fou aux mains d'un terroriste déterminé d'attaquer la foule", relate Sophie Neumayer. Les parties civiles ont regretté que Christian Estrosi ne reconnaisse aucun manquement dans la sécurité ce soir-là.