Attentat de Nice : Libération pointe des failles dans la sécurité
Cinq personnes devraient être mises en examen ce jeudi 21 juillet. Par ailleurs, le quotidien Libération alimente la polémique continue autour des failles de la sécurité le soir du 14 juillet à Nice.
Des failles et un mensonge. L'accusation est lourde en couverture ce jeudi matin du journal Libération. Le quotidien affirme qu'il n'y avait qu'une seule voiture de la police municipale à l'entrée de la zone piétonne de la promenade des Anglais le soir de l'attentat de Nice. Donc aucun membre de la police nationale, contrairement aux affirmations de Bernard Cazeneuve au lendemain de l'attentat qui a fait 84 morts.
État d'urgence prolongé au Sénat
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur s'indigne, dénonce des contre-vérités du journal et maintient sa version des faits. Cette nuit, les parlementaires ont trouvé un compromis pour une prolongation de l'état d'urgence de six mois. Un compromis qui doit être entériné en séance ce jeudi. Tôt ce matin, les cinq personnes soupçonnées d'avoir été en contact avec le tueur avant l'attaque ont été déférées devant la justice antiterroriste en vue d'éventuelles mises en examen.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.